La transition verte du Canada a été marquée à la fois par des progrès impressionnants et par des revers récents. Alors que le monde accélère son passage aux énergies renouvelables, les progrès du Canada ont ralenti, soulevant des questions urgentes quant à la capacité du pays d'atteindre ses objectifs climatiques ambitieux. Ce blogue explore l'état actuel du développement des énergies renouvelables au Canada, les raisons du ralentissement, les implications pour la transition verte et la façon dont des outils avancés comme Avantis aident les intervenants à naviguer dans ce paysage complexe.
Le Canada demeure un chef de file mondial en matière d'électricité propre, 70 % de son électricité provenant de sources renouvelables ; 82 % provenant de sources qui n'émettent pas de gaz à effet de serre (autres que les GES), comme l'énergie hydroélectrique, solaire, éolienne et nucléaire. L'hydroélectricité domine, fournissant environ 62 % de la production nationale, alors que l'énergie éolienne et solaire connaissent une croissance rapide, mais représentent encore une part moindre. En fait, le Canada est le troisième producteur mondial d'hydroélectricité et le sixième pour la production globale d'énergie renouvelable.
Au cours des cinq dernières années (2019-2024), la capacité installée d'énergie éolienne, solaire et de stockage d'énergie au Canada a augmenté de 46 %, atteignant plus de 24 GW à la fin de 2024. La capacité solaire a presque doublé au cours de cette période, et le stockage d'énergie a augmenté de 192 %. L'Alberta, en particulier, a dominé la croissance récente, représentant 75 % de la nouvelle capacité renouvelable ajoutée à l'échelle nationale l'an dernier.
Pourtant, malgré ces réalisations, le Canada n'est pas sur la bonne voie pour respecter ses engagements de zéro émission nette. Selon l'Association canadienne des énergies renouvelables, le rythme des nouvelles installations éoliennes et solaires est bien inférieur à ce qui est nécessaire pour décarboniser le réseau d'ici 2035 et atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050.
Les décisions politiques récentes ont créé une grande incertitude. En 2024, l'Alberta, le point névralgique des énergies renouvelables du pays, a imposé un moratoire sur les nouvelles approbations d'énergie éolienne et solaire, provoquant un gel immédiat du marché et le blocage des contrats d'achat d'électricité des entreprises. Seulement 52 MW de nouvelle capacité renouvelable ont été ajoutés dans le cadre d'ententes d'entreprise en 2024, comparativement à plus de 1 GW en 2023. Cette incertitude réglementaire a laissé 2,7 GW de projets solaires et 0,5 GW de projets éoliens.en attendant dans les coulisses,» prêt à être mis à la pelle, mais il n'y a pas le feu vert pour aller de l'avant.
L'Ontario, qui était autrefois un chef de file dans le domaine des énergies renouvelables, a également connu un net ralentissement après 2018, suscitant des inquiétudes quant aux futures pénuries d'électricité à mesure que la demande augmente. Ces pauses provinciales sont particulièrement problématiques étant donné que le réseau d'électricité du Canada est régi à l'échelle provinciale, ce qui rend difficile la coordination nationale.
Le réseau électrique existant du Canada a été conçu pour les sources centralisées émettrices de carbone. La transition vers les énergies renouvelables nécessite des mises à niveau coûteuses pour permettre la production distribuée et les flux d'électricité bidirectionnels, ce qui peut compromettre temporairement la fiabilité et augmenter les coûts. La production hydroélectrique, l'épine dorsale de l'énergie propre au Canada, a également été frappée par les sécheresses, ce qui a réduit la production et forcé certaines provinces à importer de l'électricité à des coûts plus élevés.
L'électrification des transports, de l'industrie et des ménages accroît la demande d'électricité propre. Par exemple, le gestionnaire de réseau de l'Ontario prévoit une augmentation de 75 % de la demande au cours des 25 prochaines années, et les centres de données à eux seuls devraient consommer 8,4 TWh (environ 4 % de la demande provinciale) d'ici 2035. De nombreuses études montrent que le Canada devra doubler sa production d'électricité d'ici 2050 pour appuyer la décarbonisation complète.
Les récents droits de douane américains sur les exportations canadiennes d'énergie et les mesures de rétorsion du Canada ont ajouté une couche d'incertitude au climat d'investissement, ce qui a une incidence sur le commerce transfrontalier de l'énergie et l'économie des projets. Les préoccupations en matière d'abordabilité augmentent également, à mesure que le coût de la modernisation de l'infrastructure et de l'intégration des énergies renouvelables est répercuté sur les consommateurs.
Malgré ces défis, les principes fondamentaux des énergies renouvelables au Canada demeurent solides. Le pays dispose de vastes ressources éoliennes et solaires inexploitées, de coûts technologiques en baisse et d'une main-d'œuvre qualifiée. Le gouvernement fédéral continue d'offrir des incitatifs, comme un crédit d'impôt à l'investissement de 30 % pour les projets d'énergie renouvelable, et finance des initiatives communautaires en matière d'énergie propre, en particulier dans les collectivités autochtones et éloignées.
Les priorités clés pour accélérer la transition verte sont les suivantes :
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La transition verte du Canada est à la croisée des chemins. Bien que le pays ait réalisé des gains impressionnants en matière d'énergie renouvelable, le récent ralentissement menace sa capacité de respecter ses engagements climatiques et de maintenir la sécurité énergétique. Pour surmonter les obstacles politiques, réglementaires et infrastructurels, il faudra prendre des mesures urgentes, faire preuve d'un leadership politique audacieux et investir intelligemment.
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